Opinion | Quel avenir pour la finance verte ? Contenu réservé aux abonnés
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Une enquête met en lumière la complexité des nouvelles réglementations visant à accélérer le développement de la « finance verte ». L'approche de l'UE était audacieuse et nécessaire du fait de l'urgence climatique, mais la mise en oeuvre est parsemée d'embûches.
Par Eric Archambeau (Co-fondateur et associé chez Astanor Ventures), Leslie Kapin (Directrice de l'Impact chez Astanor Ventures)
Une enquête menée par une dizaine de médias européens publiée mardi 29 novembre, a mis en lumière les failles des réglementations qui auront pour objectif de renforcer la transparence des produits financiers et faciliter la croissance de la « finance verte » en Europe.
L'enquête vise particulièrement les fonds étiquetés « super verts », au titre de l'Article 9 du règlement SFDR de l'Union européenne - représentant 619 milliards d'euros sous gestion en Juin 2022. Pour être classifié Article 9, un produit financier doit avoir pour objectif l'investissement durable. L'étude révèle notamment que près de la moitié de ces fonds sont exposés à des actifs non durables, en prenant pour exemple des énergies fossiles et l'aviation.
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